20090210

Onirique absolu - Tentative d'explication 2

Elle reprend sa place et s’approche à nouveau. Les évènements se répètent. Je ressens l’état de mon âme subissant l’action d’une autre âme. Je suis mon propre rêve, tout éveillé. S’endormir alors, et rêver encore. Mes gestes sont lents. Je frissonne. Je m’entoure d’une couverture pour me protéger du froid. Le vent bruisse doucement dans la colline. La vieille bâtisse de pierres écroulées nous abritte dans cette nuit immobile. Martienne se lève et fait le tour de nous en nous touchant du doigt le sommet du crâne. Les yeux de Célestine brillent grands ouverts dans l’obscurité comme ceux d’un chat.
Soudain, le plafond est ouvert en deux, ce n’est plus un toit, le ciel se répand, la pluie, l’orage, des litres d’une eau vieillie, la nuit étoilée dans la maison abandonnée, en haut de la colline.
Changement d'état.
Deux lumières changeantes. L’une s’approche, elle m’observe.
Ce que je vois, c’est une respiration, c’est un sentiment. Les couleurs et les formes des illuminations se succèdent. Panneaux modulés, des éclairages circulaires, puis des accélérations et des lenteurs hypnotiques. Une certaine forme de communication, d’un autre type. Il n’y a pas d’organe, rien de vrai, rien de palpable. Je cherche à définir ces formes, je cherche à deviner une composition de mon esprit. Ou un jeu d’optique.
La lumière de la lune, à travers les branchages, pénètrerait par la fenêtre et se réfléchirait sur le mur. Le mouvement du vent agiterait les feuilles et le reflet par ce filtre semblerait s’animer. Mais elles m’ont démontré leur substance, sans un mot, sans un bruit.

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