20090128

Elizabeth de Geoges de Saint Val répond à Vladimir Wojkln

Au fond, sur un lit de roses, couchée sur des draps de satin, me prélassant sans compter en pensant à d'autres ouvertures, d'autres parts, des ailleurs, je suis plutôt une femme simple, et qui aime qu'on la fasse rêver. Quand la nuit se fait, seule dans l'obscurité, je pense à des mains dans des gants mapa, des poignes puissantes, qui rentrent par la fenêtre dans mon sommeil, qui relèvent le drap et qui arrosent mon corps de liquide vaisselle, fluide entre les fluides: le gras n'attache pas. Sur son visage, un masque en cuir clouté dessine un sourire outré que je touche du bout des doigts. Je suis au bord de l'abîme. Je décide de m'y laisser glisser. Et j'exhibe moi aussi ce souhait, demain, peut-être, oh oui demain promis, demain vite...Que la plume glisse sur le cuir: aiguisez. Ne me faites pas trop attendre cependant, je pourrais m'impatienter. Et constater alors de bien des manières comment il m'arriverait de m'occuper.

PS: "le roi des beats" j'en ai connu
PS': la clé de la porte d'entrée est sous le paillasson: la fenêtre est coincée

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