20090131

Elizabeth de Geoges de Saint Val répond à un célèbre acteur dont le numéro chambre est 418

Habilement, délicatement, avec grâce, sans précipitation, nous avons su tisser ce lien étroit qui nous serre et qui nous contraint un peu dans un coin de la pièce, ô supplice délicieux, nous obligeant à retenir nos effets le temps que la soupape pète. Personnellement j'en aurais pris pour mon grade à chaque rencontre, je ne sais pas pourquoi, peut-être cet appétit dont nous parlions surgissant du bas du ventre impose-t'il une sorte d'urgence sacrée à la situation, qui transforme le lait en vin, mais encore là faire la part des choses entre le sang et le raisin. Plus près je vous prie. Ecoutez. Voici: tendre l'autre joue. Ne vous souvenez vous de ces préceptes qu'il nous tardait d'explorer pour mieux en tirer tout le suc? Ce sera là ce qui s'appelle transgresser, mais puisque vous semblez si sensible à ce genre de condition, j'ai préparé mes effets: vous ne serez pas déçu. Humble, prête à être corrigée, j'attends. La mêlée saurait gagner en profondeur. Dans la cohue je ne craindrai pas d'être piétinée. Au contraire cette dernière page complète d'amour dense, d'amour touffu me donne envie de participer tout à fait dans mon style un peu particulier. Je prends la pose. Ose.

PS: Miss, j'ai encore la trace du diamant que vous portâtes et qui m'a dessiné le cœur dans un geste que vous ne pouviez pas retenir. Je reste pour vous et par là toute ouverte en deux.
PS': moi aussi je crois savoir qui je suis

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire